Présentez-vous
Je m’appelle Fabrice Salé, je suis comédien, formateur, coach artistique, professeur de théâtre et Clown.
Quel est votre parcours professionnel ?
Après mon baccalauréat, j’ai effectué une licence de géographie dans le but de retarder le service militaire, même si j’ai quand même réalisé 1 mois de service.
Comment avez-vous découvert cette passion ?
J’ai découvert ma passion pour les clowns tout naturellement. Quand j’étais petit, je me déguisais en clown, j’écoutais des vinyles du clown Zavatta mais ce qui est marrant c’est qu’après de nombreuses années, j’ai découvert que cette passion était un lien familial. 30 ans près la mort de mon grand-père, j’ai appris qu’il aimait les clowns. Il m’a transmis indirectement cette passion.
Etant curieux, j’ai donc décidé de faire du théâtre aux cours Tania Balachova. Obsédé par les clowns, j’ai réalisé une formation d’un an qui se nomme « Mona MUCHE ».J’aimais jumeler le côté artistique du comédien et le côté vivant du clown ! Alors, j’ai continué à prendre des cours de théâtre, puis j’ai commencé à jouer plus de 3 milles fois. J’ai également participé à des films au cinéma, des publicités, des téléfilms, c’était très enrichissant !
Quel est votre souvenir le plus marquant ?
J’ai beaucoup voyagé mais mon souvenir le plus marquant était en mars 2018 où j’ai été contacté par un clown québécois qui avait comme projet de regrouper des clowns du monde entier. C’était un grand moment professionnel où j’ai eu la chance de faire de très belles rencontres comme Jango Edwards.
Que pensez-vous des préjugés sur le clown ?
Quand on pense au clown, on pense directement au clown du cirque mais il y a différents types de clown comme des clowns de magie, de marionnettes, de ventriloque et de musique.
Généralement, les gens ont peur du clown. Cette antithèse est apparût dans les livres de Stephen King ( Au contraire, nous sommes là pour partager la bonne humeur !)
pensez-vous que nous pouvons rigoler de tout ?
Je pense que nous pouvons rire de tout mais pas avec tout le monde. J’aime bien l’humour noir mais il y a tout de même des sujets où je suis plus sensibles. Je pense que la force d’un clown c’est d’avoir de l’autodérision et avoir la facilité de se questionner en permanence.
Pour comprendre son clown, il faut se comprendre soi-même. C’est un métier très psychologique. Notre plus grande qualité est l’empathie, nous nous mettons au niveau de nos spectateurs !
Que proposez-vous à présent ?
Je suis professeur de clown depuis 2003. Je réalise actuellement des stages de clown. Récemment, j’ai réalisé des stages en visio pour des ephads et je suis en contacte avec des personnes atteintes de maladies mentales.
J’ai travaillé pour des foyers de jeunes travailleurs et des étudiants dans une école. L’objectif est de développer la confiance en soi, de maîtriser sa communication non verbale, de dénouer les blocages liés à l’expression en public, de gérer son stress et de gagner en réactivité et en interaction grâce à l’improvisation sous forme d’exercices et de jeux théâtraux.
Quel message voulez-vous partager aux jeunes rêveurs ?
Réaliser votre rêve, n’écoutez pas les gens qui vous décourage. Le plus beau cadeau que nous puissions faire à ceux que nous aimons est de vivre en exprimant tout notre potentiel.
Alors, suivez vos désirs les plus profonds et vos rêves les plus fous, à même de bouleverser votre vie. Voyez, ressentez, entendez, touchez, goûtez et sentez tous les détails de vos rêves. Sollicitez tous vos sens et appréciez !